France s'est inclinée face à l'Australie (62-52 )

Déjà qualifiée pour les quarts après la défaite (52-57) du Canada, la France s'est inclinée face à l'Australie (62-52), lors de la deuxième journée du deuxième tour (groupe E). Les championnes d'Europe ont livré une belle partie face aux championnes du monde avant de craquer au dernier quart-temps.
Les basketteuses françaises, libérées par leur qualification pour les quarts de finale du Mondial, ont tenu tête aux championnes du monde australiennes mardi avant de concéder une défaite (52-62) prometteuse pour la suite de la compétition. Les sourires à l'échauffement ne trompaient pas. Avant de jouer, les Bleues savaient leur objectif atteint: la défaite (52-57) du Canada face à la Grèce dans le premier match de l'après-midi leur a ouvert la route de Karlovy Vary où elles joueront la phase finale à partir de vendredi.

Les championnes d'Europe sont, en effet, assurées de terminer troisièmes du groupe E même en cas d'égalité avec la Grèce ou le Belarus qu'elles ont déjà battues. Comme annoncé, le match face aux "intouchables" tenantes du titre a servi à reposer les cadres et travailler différentes options de jeu. "On avait dit que ce serait un jogging. Et on a vu que, dans un jogging, on n'est pas si mal. C'est bon pour la suite. Quand on voudra viser plus haut, il faudra tout le monde", souriait Pierre Vincent. Après les Etats-Unis (81-60), ses joueuses se sont mesurées aux autres favorites pour le sacre mondial. Et elles se sont montrées à la mesure de l'adversaire.

"Le grand jeu"

Menées à la mi-temps (25-34), elles sont revenues au score en troisième quart-temps (41-41 28e) sous l'impulsion notamment de l'intenable Céline Dumerc (9 pts, 4 passes en 18 minutes) et d'une Florence Lepron (8 pts, 3 interceptions) qui s'affirme au fil de la compétition. "On a dû sortir le grand jeu pour l'emporter", reconnaissait Lauren Jackson (19 pts, 10 rbds), auteur de 8 points capitaux dans la dernière période. "Ca a été un très gros test", s'est-elle félicité avant d'affronter les Américaines mercredi.

La défense, pilier du jeu français, a contenu les Opales à leur plus petit total de points et leur plus petit écart depuis le début de la compétition (+10 contre +27 en moyenne). Les Ndongue (7 rbds), Miyem (8 pts, 6 rbds), Amant (3 rbds, 1 contre) et Godin ont rivalisé sous le panier avec la géante Elizabeth Cambage (2,03 m), meilleure marqueuse australienne dans le Mondial limitée à 1 point en 14 minutes, et Lauren Jackson.

L'attaque se rôde progressivement, mais reste en souffrance d'un manque de réussite au tir (32%) pour conclure des mouvements offensifs propres. Dernière répétition pour les Bleues mercredi face au Canada. Les rotations se poursuivront, histoire d'élargir un peu plus encore la palette bleue en vue d'un quart de finale face à la Russie ou l'Espagne.

AUSTRALIE - FRANCE 62-52

Australie: 22 paniers (dont 4 sur 12 à trois points) sur 52 tirs - 14 LF sur 18 tentés - 39 rebonds (Jackson 10) - 9 passes (O'Hea 5) - 4 interceptions - 15 balles perdues - 17 fautes

Marqueuses: O'Hea (3), Taylor (18), Grima (10), Harrower (4), Tolo (2), Snell (3), Phillips (2), Cambage (1), Jackson (19)

France: 21 paniers (dont 4 sur 12 à trois points) sur 66 tirs - 6 LF sur 9 tentés - 37 rebonds (Ndongue 7) - 9 passes (Dumerc 4) - 9 interceptions (Lepron 3) - 11 balles perdues - 16 fautes

Marqueuses: Lardy (5), Miyem (8), Lepron (8), Amant (2), Beikes (1), Dumerc (9), Digbeu (4), J. Gomis (5), Godin (2), Ndongue (5), Jannault-Lo (3)

Le 5 majeur australien a tres peu joue (comme le match US) pour garder les joueuses fraiches pour le match Australie-USA demain, match sans importance pour les 1/4 mais puique ces 2 equipes iront en finale mais important psychologiquement.

Bravo à celles qui se battent sur le terrain => 5 majeur des équipes adverses en face ou non ... Bonne route à cette équipe qui fait honneur au maillot et aux valeurs sportives

peu joué c'est vite dit car Jackson 30mn et Taylor 28mn c'est deja beaucoup pour les 2 stars... coté français c'est Godin 22mn qui n'est qu'une rotation, c'est plutôt coté français que ça a tourner.