Vampires The Masquerade : Bloodlines

Un soft unique et incomparable selon moi tant il est rare de trouver un jeu vidéo sur le thème des vampires. Vampire Mascarade Bloodlines est selon moi un petit bijou contenant tellement de qualités qu'on en vient presque à oublier ses quelques défauts. L'ambiance, l'univers sombre qui s'y dégage me rappelle fortement les romans d'Anne Rice. Vous dirigez votre vampire au sein de plusieurs quartiers de Los Angeles et le faites evoluer à travers de diverses quêtes grâce à vos recherches, vos discussions avec la faune locale. Ce qui est sympa c'est qu'il est possible dès le départ de choisir entre différents clans de vampires possédant chacun leurs propres pouvoirs, leurs propres forces et faiblesses. Un vampire Toréador évoluera par exemple beaucoup plus aisément dans une ville qu'un vampire Nosferatu dont l'aspect répoussant et bestial le condamne à errer dans les égouts pour pas se faire voir. Rien que pour cet aspect, j'estime que ce jeu offre une longue durée de vie vu que chaque vampire est différent et que les quêtes peuvent changer selon votre personnage. La bande son offerte de Bloodlines est très bonne et on est vite plongé dans le monde vampirique. Plusieurs artistes de la scène Dark Gothic ont d'ailleurs offert certaines de leurs chansons. On peut par exemple y découvrir du Lacuna Coil, du Tiamat ou du Chiasm. Pour les défauts, je dirais simplement que le jeu de Troika est bourré de bugs et demande une très grosse configuration. Je plains fortement le pauvre gars qui a acheté ce jeu et qui se retrouve bloqué à certains passages à cause de bugs qui empêchent toute progression. J'estime qu'il faut à tout prix posséder internet pour pouvoir télécharger les patchs sinon ça sert à rien. En definitive un jeu que je recommande fortement pour tous les fans de vampires comme moi et qui est incomparable à d'autres jeux tant l'univers choisi est unique.

Hmm, ça fait un bout de temps que j'ai envie de laisser mon avis à ce jeu...mais ce n'est pas facile parce que je ne suis pas très objectif. En effet parmi tous les écrits fantastiques qui existent, le monde vampirique est mon préféré et ce depuis l'âge de 8 ans, à la base, la Mascarade est un jeu de rôle papier, ou lorsque le MJ est bon, l'univers en devient énorme. Bref, adapter un jeu de rôle papier en jeux vidéo est ardu dans le sens où il faut garder l'univers intact et offrir une grande liberté. l'univers a été sur ce point extrêmement bien retranscrit, le décor, les dialogues et interactions avec les personnages et la musique (qui m'a permis de découvrir Lacuna coil) tout est au poil nickel, une fois dans le jeu on avance jusqu'à plus soif. Quête principale est très intéressante (retrouver le tombeau d'un vieux vampire ou voir même kain le premier vampire .... je simplifie) et les quêtes secondaires nombreuses et intéressantes (une nosferatu jalouse de la beauté d'un manequin) plus quelques petites notes aidant à mieux connaître le monde de la nuit pour ceux qui ne connaissent pas la mythologie de la Mascarade. Graphiquement c'est du source mais mal exploité, cad que le jeu est beau mais pas extraordinaire et encore moins dans ses interactions comparé à HL². Les map sont ridiculement petites et trop de chargement à mon goût pour ces décors...gameplay "rpg en fps" proche de deus ex donc très bien. Le défaut du jeu est qu'il n'est pas fini, les developpeurs ont mis la clé sous la porte juste après la sortie, ce qui explique des innombrables bugs dont l'incroyable "veuillez inserez le cd pour jouer" ... alors que c'est bien l'original que vous avez. Mais la plupart des bugs maintenant sont corrigés par des patchs de fans mais j'avoue que le charme opère quand même, la preuve est du fait que le guide de la mascarade indique que pour réussir une partie, il faut que vos joueurs puissent faire ce qu'ils veulent...tout en ayant l'impression de n'être que des marionnettes malgré ce libre arbitre. Et bien, dans ce jeu, cette impression est omniprésente, chacune de vos action aidera un vampire âgé à gagner du pouvoir face à un autre. Vous pensiez aidez un vampire en acceptant une quête d'un de ses proches, en faisant ça vous déclenchez une guerre entre les 2. Un monde d'immortels qui n'ont que seul jeu, la politique... à vie.

Très bon jeu, sincèrement. Bon, faut dire que j'adore le jeu de rôle et particulièrement celui-là, alors quand j'ai vu qu'il sortait sur PC... On y retrouve bien sûr le même système de règles que dans la version "papier" et même quelques personnages comme Beckett, le fameux Gangrel archéologue. L'univers est vaste, les actions variées, les quêtes innombrables, bref, c'est un bon jeu. Une quête sur laquelle on a du mal ? On laisse tomber, on passe à une autre ! En sachant qu'on a en cours de jeu pas moins de trois quêtes actives par partie de la ville, et plus en cherchant bien, ça laisse songeur... Les interactions avec les autres personnages sont vraiment bien pensés, on peut séduire, intimider, persuader... On peut énerver aussi ! Le scénario est vraiment béton, de la part de WW on s'y attendait un peu, c'est vrai. Le son est géant, jouez la nuit avec un casque sur les oreilles... Quand je suis entré dans un hôtel hanté, j'aime autant vous dire que ça m'a littéralement glacé le sang ! Les bruitages sont bien pensés et bien faits, seul hic : les graphismes ont parfois un peu de mal, on voit des tags apparaître soudainement sur un mur, et on s'aperçoit qu'on le voit seulement si on regarde d'un certain angle... Et graphiquement, le jeu rame facilement, même avec une bonne config. Pourtant, j'ai une carte 3D de 128, un processeur de 2.08 GHz... Mais bon, je le conseille à tout le monde ! Si vous aimez vous faire peur. On regrettera peut-être le fait qu'il n'existe qu'une seule apparence de personnage par clan et par sexe. Et aussi qu'il y a tout de même beaucoup de quêtes où il faut se battre comme un fou, même si le personnage qu'on a choisi n'est pas un physique... Ce qui fait qu'en choisissant un Toréador, je galère souvent dès qu'il faut se battre !

Pour avoir joué à bloodlines en même temps que morrowind et redemption (premier volet des jeux sur vampire), je vais me baser sur ces jeux pour critiquer bloodlines. Par rapport à morrowind : certes, l'interactivité avec l'univers est moins présente, certes l'univers semble étriqué et on se sent moins libre. Mais personnellement, dans morrowind je me sens paumé, à pas savoir quoi faire de mon perso tout beau. D'accord, bloodlines a des bugs, des temps de chargement à mourir mais bon ! On sent une qualité dans ce jeu, une recherche, une envie de faire plaisir ! On retrouve bien le Monde des Ténèbres du jeu papier (en tant que MJ de l'ensemble de la gamme depuis près de 5 ans, je me permets de juger ... ;o) . C'est avec un immense plaisir que, contrairement à redemption, j'ai pu choisir mon clan, répartir mes points et apprécier une certaine liberté dans la création. La variété des clans permet une approche totalement différente du jeu ! c'est un régal. Niveau qualité graphique, moi je trouve le jeu de qualité, quoi qu'en disent certains. C'est pas HL², c'est vrai ... et alors ??? On s'en fiche, la beauté est quand même là et on apprécie ... Par contre ... le jeu reste très très gourmand ... trop peut-être ? avec un P4 3,06Ghz et 512 de ram je pleure un peu alors que diront certains !!! Alors j'espère que tout cela justifie les 2 points en moins sur la note ... Ah bah oui, pas de bug, ni de ralentissement ou de chargement, et je lui mettais 20 moi !! N'hésitez plus : si vous avez une bécane puissante, allez-y sans hésiter !!

Quel dommage ! Si ce jeu avait été terminé, cela aurait été un petit bijou. Malheureusement les défauts sont si nombreux que ce n'est qu'un bon jeu, ce qui est un véritable exploit tant la liste des remontrances est longue : - moteur graphique poussif sans être beau - bugs à répétition et en tous genres malgré l'application du patch (ça reste heureusement jouable jusqu'à la fin) - décors allant du meilleur au pire - ville petite et peuplée de "zombis" (les lieux visités sont quand même nombreux et variés) - difficulté de jeu désespérante : combats trop longs, trop durs, mode discrétion souvent inefficace. Heureusement l'originalité de l'histoire et des missions, l'animation faciale des personnages, les dialogues sauvent le tout. Le scénario est prenant jusqu'à la dernière seconde. Mais pourquoi sombrer inutilement dans la mode du gore ? Autre défaut important, mais qui est commun à tous les jeux du genre (Deus Ex par exemple) : la trame principale est très linéaire. Le choix des dialogues n'a pratiquement aucune incidence sur le déroulement du jeu, et votre liberté se limite souvent à choisir entre "j'essaie de discuter mais finalement je dois tuer tout le monde" ou "je perds pas mon temps à discuter et je tue tout le monde". Quand est-ce que des programmeurs seront enfin capables de nous pondre une aventure non linéaire (ce qu'on savait pourtant faire en 1997, cf Blade Runner...) ? Dommage donc que l'équipe ne se soit pas attachée à peaufiner le gameplay plutôt qu'à essayer de -mal- maitriser un moteur graphique... qui a sans doute causé la ruine du studio.

Voilà j'ai fini le jeu un peu moins de 3 semaines après l'avoir acheté, je suis donc en mesure de faire un test. Concernant la partie technique, avec le patch 1.2 et une bonne config, je peux dire que le jeu est très beau, très fluide et stable. Je n'ai constaté qu'un bug génant qui empêchait un script de se déclencher si on faisait une quête annexe entre temps, donc pour un jeu buggé jusqu'à la moelle, c'est plutôt pas mal ! La création de personnages est très bien faite, on retrouve la fiche à la White Wolf, et le système d'évolution est fonctionnel et cohérent. L'ambiance du jeu est bien rendue, on se retrouve au milieu de conflits entre sectes et il faudra choisir un camp vers la fin du jeu. Il existe pas mal de petites quêtes annexes qui renforcent l'ambiance, dont le fait d'avoir une goule. L'histoire principale et les quêtes annexes sont intéressantes en elles-mêmes mais certains passages ne sont pas très fun, ou ont été mal conçus. Les compétences sont bien utilisees dans l'environnement mais il peut arriver d'être bloqué devant un ordi si on n'a pas assez en piratage, ce qui aurait pu être évité par un avertissement préalable dans le journal. Par contre le défaut majeur c'est la jouabilité, la souris fait des siennes, et les combats rendent mal. Bon d'accord c'est normal, dans un combat ou en tirant, on ne peut pas rester stable comme dans un FPS mais c'est plus agréable quand même si c'est le cas ! On a donc un très bon RPG mais un mauvais jeu d'action, ce qui fait juste un bon jeu alors que ça aurait pu être beaucoup plus. En tout cas c'est un jeu indispensable, et c'est regretable qu'il ait fait couler Troika. Je n'ai pas voulu l'acheter à sa sortie, vu qu'il etait buggé, et je l'ai eu à 6.90€, d'un côté c'est une bonne affaire individuelle mais de l'autre une mauvaise affaire collective, mais on doit pas vendre 55€ un jeu pas terminé, faut arrêter de snober le client !

Bon, ce jeu est loin d'être parfait. Mais il est très bon. Vraiment très très bon. Dejà, il n'est pas moche, qui qu'en disent certains. Il est superbe. Oui, les textures sont degeu, mais c'est des taches de crasse... Le seul défaut visuel que je lui trouve, c'est que dans certaines animations, quand un perso penche la tête en arrière, les cheveux ressortent à travers le cou... A part ça, RAS. C'est très beau, vraiment très très beau, et le Monde des Ténèbres est superbement rendu, aussi glauque que dans l'imagination de votre meilleur Maitre de Jeu habituel. OK, il est buggé. La liberté d'action est un peu limitée... Inutile de forcer un coffre, si on vous a rien demandé, il n'y a rien dedans (c'est vrai uniquement pour les objets de quêtes). Mais on peut vraiment créer SON personnage, en faire ce qu'on veut, et jouer une brute, un charmeur ou n'importe quoi d'autre. Oui, le jeu est court, mais les différentes façons de l'aborder le rendent facilement rejouable. Un Toreador, une Nosferatu et un Brujah n'auront probalement pas du tout la même vision du jeu. Pour vraiment le terminer, il faut le finir 14 fois : une fois avec chaque clan, de façon "typique", et une fois avec un perso "atypique" (genre un Toreador bourrin...). Le point essentiel de ce jeu c'est l'ambiance. De ce côté il est FABULEUX. Si vous pouvez faire abstraction de quelques bugs parfois agaçants et d'une liberté parfois bridées, vous serez emportés par une ambiance extraordinaire. C'est rare de trouver un jeu aussi immersif. Et pour ceux qui se plaigent de passer leur temps à tuer... Ben moi, j'ai été forcé de tuer 1 gars, pour l'instant. J'en ai tué quelques-uns pour me rendre la vie plus facile, mais j'aurais pu eviter. Il est parfaitement possible de ne presque jamais tuer, si on veut. Question de choix de compétences, et d'approche du jeu. On retrouve là un petit côté Deus Ex 1 très plaisant. A vous de voir, mais perso, je le recommande. Et je ne lui mets "que" 17 à cause des bugs. Si il est patché, il vaudra un bon 18, voir 19.

Holala ! Mais que de critiques injustifiées !!! Oui, d'accord, le jeu est pas encore tout à fait au point graphiquement, mais sinon, tout est magnifique ! J'ai une très bonne configuration, et je n'ai jamais constaté le moindre gros bug ou lag ! Les temps de chargement sont un peu trop longs, mais c'est tout pour les défauts ! Le reste n'est que pur bonheur ! Une création et un système d'évoluton du perso très bien pensé (Bien sûr qu'on sera pas aussi libre que dans un JDR sur table, mais on ne le sera jamais !, dans aucun jeu que ce soit , mais liberté tout à fait appréciable (Pas aussi énorme qu'un Morrowind, mais quand même...), des combats bien sympa, dynamiques et jouissifs, un univers excellent, un scénario en béton, une ambiance parfois flippante, parfois tendue... Que du bonheur ! Une rejouabilité très grande, avec 7 clans très différents. Et il est très appréciable de remarquer que ce n'est pas son choix de clan qui va dicter la conduite à suivre durant tout le jeu, on peut développer son perso dans n'importe quelle direction, et c'est très appréciable ! Il existe toujours plusieurs solutions à une situation, et franchement, je ne regrette en rien mon achat ! Un patch prochain finira de parachever l'oeuvre qu'est ce jeu, et là, ce sera vraiment le panard géant total ! Voici donc un très bon 18/20 pour un jeu qui est très prenant est intéressant pour quiconque se plongera dans l'ambiance très forte de ce titre ! eT VIvE leS mALKAvieNs !

Je commencerai par dire que je ne connais pas la version papier de Vampire : The Masquerade. Ceci ne m'empêche néanmoins pas d'apprécier hautement, j'ai même envie de dire "à sa juste valeur", un soft qui à mes yeux est un modèle d'immersion et d'envoûtement. Le scénario est une pure merveille, on ne cessera de le dire, les personnages ont chacun leur personnalité (à laquelle on peut succomber, ou que l'on peut détester... allez voir les forums sur Vampire et faites une recherche "Jeanette", vous comprendrez), les décors participent grandement à l'ambiance, la bande-son est vraiment excellente... Sans parler de l'incidence qu'ont nos actions sur la suite du jeu ou des nombreuses possibilités qui nous sont offertes pour réaliser les quêtes. Non vraiment, je ne trouve pas grand chose à reprocher au jeu. Il est vrai que les loadings sont parfois un peu ennuyeux, mais l'on s'y fait. En ce qui concerne les bugs et autres problèmes ... On ne doit pas avoir acheté le même jeu ! Je n'ai eu aucun retour sou WiWi, pas de bug graphique, pas de bug dans les quêtes (cf. Morrowind), ... Le seul point vraiment dérangeant à mon sens est que le petit bébé de Troïka a un peu de mal à tourner fluidement. J'ai un AMD2200+ (donc 1.8Ghz), 512Mo de ramet un GF5900FX ... C'est pas une config de gros bill et le soft reste plus que jouable. Pour ceux qui critiquent le graphisme ou le lag, descendez en 800x600 mais gardez les détails à fond (avec AA et Aniso) ... Ca reste TRES beau, et ça devient beaucoup plus agréable à jouer. J'aurais mis 17 ou 18/20, mais je trouve qu'il est de mon devoir de joueur de compenser une note de 5 pour un jeu qui en vaut vraiment la peine.

Il faut avoir joué au JDR papier pour apprécier réellement ce jeu. C'est tout bonnement une révolution dans la gestion des personnages !! Pour une fois votre compétence Informatique vous servira à fond !!!! Il est vrai qu'au niveau des phases d'action, le jeu aurait pu être amélioré. Espérons qu'un patch ou un truc du genre rectifiera le tir ... Pour ce qui est des clans (et non pas des races), on a le choix entre Brujah, Toréador, Ventrue, Nosfé, Malkav, Gangrel et Tremere. Là aussi, on retrouve les disciplines du JDR et caractéristiques des clans. Graphiquement, le jeu est assez gourmant. Enfin, là où il brille surtout, c'est dans la gestion des dialogues et la faisabilité des quêtes : vous avez beaucoup d'intimidation ? Vous pourrez vous en servir pendant les dialogues. Vous avez la discipline Domination ? Pareil. Aliénation ? Pareil ... Les quêtes pourront être jouées de façon Brujah (BASTON), de façon Nosfé (vous avez entendu un bruit ?) ou de façon Ventrue (passons aux négociations ...) Pour conclure : Si vous aimez les jeux de rôles glauques et trash, ce jeu est fait pour vous. Pour les fans du JDR papier, vous trouverez votre bonheur : foncez les yeux fermés.

Bugé, il l'est. Moche, il l'est également, il faut dire qu'il ne met vraiment pas en valeur le moteur d'HL2. Single Player seulement, il l'est également, au regret de la communauté. De plus l'interaction avec le décor est ridicule d'autant plus que ledit décor par moment laisse à désirer (nombreuses pièces vides... expliquez-moi l'intérêt). Cependant, si vous pouvez malgré tout faire abstraction de ces défauts, vous verrez en Bloodlines un jeu très riche au niveau du scénario et de l'ambiance. L'histoire est très bien ficelée, le jeu diffère vraiment en fonction du clan que vous choisissez (7 clans de base de la Camarilla). En parlant des clans, les stéréotypes de ceux-ci sont agréablement bien retranscrits IG. Evidemment, une multitude de fin est possible, nos choix influencent vraiment le déroulement du jeu. Bloodlines est un jeu qui peut séduire, si l'on se laisse séduire. J'ai vivement été repoussé par ce jeu à cause des bugs et de la qualité graphique, mais il faut dire que passées 15 premières minutes de jeu, on oublie vite tous ces défauts pour se laisser emporter dans la sombre trame du jeu. Envoûtant est le terme. Je voulais donc mettre 17 à ce jeu, néanmoins je ne mets que 16 car c'est ce qu'il vaut à l'heure actuelle. 17 pour quand le jeu sera patché et les bugs supprimés.

Alors avant de commencer, la trame de ce jeu est excellente. Les personnages y sont charismatiques, l'ambiance des plus immersives, et un scénario prenant. Pourquoi une note aussi basse ? Tout simplement parce que je ne peux pas croire que le développement de ce jeu soit fini ! Même avec une config récente et puissante (le jeu tourne tous les détails à fond) le problème se situe ailleurs : dans le développement même du soft. Je ne vais pas faire ici la liste exhaustive des (très) nombreux bugs qui surviennent quasi continuellement, mais le gameplay est totalement plombé et il est difficile de prendre un quelconque plaisir quand on passe son temps à se battre contre des défauts qui auraient dû sauter à la figure des développeurs. La frustration est d'autant plus grande que ce jeu est loin d'être laid, on ne peut qu'être navré de voir un tel potentiel gâché à la dernière minute. Personne ne m'empechera de penser que ce jeu aurait nécessité plusieurs mois de peaufinage en plus, mais noel approche... Alors histoire d'écouler un max avant les fêtes on préfère sortir un truc encore bancal, qui non content d'être un scandale aurait pu être tellement excellent. Payer 50 euros comme je l'ai fait pour "ça" me fait bondir au plafond. Si comme moi vous êtes fan du jdr d'origine, achetez-le MAIS dans quelques mois SI Troika daigne sortir un patch énorme capable de finir le boulot inachevé. Non vraiment, le seul mot qui me vienne à l'idée pour conclure est désillusion.

Graphismes
15/20Troika utilise le Source Engine avec moins de brio que Valve. Le jeu est joli mais les modèles maquent de détails. Le moteur physique se limite au minimum et les interactions avec l'environnement sont peu nombreuses. A noter que le jeu se montre plutôt gourmand sur une configuration pourtant plus que potable.
Jouabilité
15/20Autant de bonnes choses que d'autres pénibles. L'aspect strictement RPG est une réussite et bien que linéaire le jeu offre une véritable variété d'approches. En contrepartie, les combats sont décevants, mal pensés et peu intéressants. Certaines quêtes laborieuses alourdissent un peu le jeu.
Durée de vie
16/20En moyenne, comptez dans les 25 heures pour terminer le jeu une première fois mais on pourra très bien y revenir pour le redécouvrir d'une autre façon.
Bande son
16/20La bande-son est un petite merveille. Les voix (en VO uniquement) sont doublées avec un réel talent d'interprétation et les musiques se montrent parfaitement adaptées à l'ambiance du jeu. Seuls les effets dérogent en se contentant d'être simplement bons.
Scénario
16/20Fort d'un univers riche et intriguant, Bloodlines sait en tirer un scénario prenant et bien ficelé.
Note Générale
16/20Vampire : The Masquerade : Bloodlines n'est peut-être pas le RPG qu'on attendait, mais il est indubitable qu'il a pour lui de très grandes qualités. Son système de gestion du personnage complexe autorise une réelle liberté d'action et de choix, engendrant une expérience de jeu différente. De plus, on est facilement emporté dans l'intriguant monde des ténèbres et ses circonvolutions sociales, historiques et mystérieuses. On ne peut alors que déplorer la mauvaise gestion des combats, les approximations de maniabilité et autres défauts énoncés dans le test. Un excellent RPG toutefois, qui vaut lé détour.

Enfin, n'oublions pas la magie. Selon votre race, vous aurez à disposition plusieurs types de sorts. Certains permettent d'atteindre un état de rage meurtrière, d'autres de faire bouillir le sang des victimes (glups) ou simplement de distraire l'attention. On trouvera aussi les sorts qui augmenteront provisoirement vos aptitudes, utiles en d'autres situations que les affrontements. Si une serrure vous résiste, une incantation pourra vous rendre plus dextre le temps de la forcer. A condition que vous soyez gavé du mets vampirique par excellence, le sang.

Le sang sera, qui en doutait, essentiel pour votre survie. En buvant, vous rétablissez votre santé mais de votre satiété dépend également votre capacité à user de la magie. On ne négligera donc pas un seul encas qu'on pourra d'ailleurs prendre aussi bien à la meilleure des sources, un joli cou, qu'en achetant des poches de sang au marché noir. Voire en tuant des rats.

Pour terminer avec les choses énervantes, je dirai un mot des chargements très nombreux, qui ne sont pas sans rappeler ce qu'on a vu dans Deus Ex : Invisible Wars. Les zones de jeux sont étriquées et on se tape des loadings très fréquents, il n'est pas rare d'en aligner 3 ou 4 en à peine 2 minutes. Rageant est le mot que vous cherchez.

In fine, on pioche des hauts et des bas dans ce Vampire : The Masquerade : Bloodlines. Entre une gestion du personnage profonde qui influence grandement le gameplay, des choix d'action ou de dialogues qui eux aussi ont des conséquences et un univers riche, viennent se glisser tout un tas de petites lourdeurs et autres bugs (crash et retour au bureau entre autre) qui font tache.

Il y a 3 façons de vous battre. La plus basique, c'est le corps à corps, avec ou sans arme. Le constat est vite établi, c'est fouillis et plutôt limité, pas d'attaque spéciale et seulement quelques variations en fonction de la direction appliquée à la frappe. On a un peu de mal à porter les coups correctement, mais aussi à les éviter et il est regrettable de ne pas voir un vrai système de combat qui nous donne le sentiment de maîtriser un peu ce qui se passe. Seconde solution, les armes à feu. Là encore, on est déconcerté par cette approche à mi-chemin entre celle d'un FPS et d'un RPG. Visez juste ne suffit pas, si vos aptitudes liées aux armes ne sont pas assez élevées, les balles feront moins de dégâts qu'un coup de pied. Et tirer en pleine tête pour simplement voir l'ennemi perdre quelques points de vie, voilà quelque chose de déroutant. La précision n'est pas au rendez-vous non plus. On rencontre pas mal de problèmes pour se battre, d'une façon ou d'une autre et affronter de nombreux adversaires devient vite un calvaire. L'IA ne facilitera pas les choses. En général, les ennemis, qu'ils soient humains au service du Sabbat ou vampires, ne savent que vous foncer dessus comme des brutes ou tirer de loin. Comportement assez peu satisfaisant. Autre ennui, le caractère imprévisible lorsqu'on tente de s'infiltrer. Si parfois on s'étonne de ne pas s'être fait remarquer, on aura aussi, a contrario, le loisir d'essayer de comprendre pourquoi on s'est fait gauler alors que la jauge de discrétion n'a pas bronché.

Si le jeu propose de choisir sa façon d'aborder les multiples situations comme je le disais plus haut, manière forte ou subtile, l'infiltration est pourtant celle qui semble souvent la plus appropriée, à coup de crochetage de serrure et de silent kills. Ceci dit, les combats sont souvent inévitables. Et c'est là que l'on touche un autre défaut du soft de Troika : le système de combat qui s'avère assez pauvre et étrangement conçu.

Avec tout ça, voilà de quoi se lancer dans une multitude de quêtes pour le compte du Prince, le tenant du pouvoir de la Camarilla. C'est peut-être là qu'on trouve les premières petites anicroches et inégalités du jeu. La qualité des quêtes va de l'excellence au laborieux. L'une des premières missions du jeu vous conduira à visiter un manoir hanté pour y découvrir la sombre histoire des esprits qui l'habitent. Bien mise en scène, cette quête est un exemple simple des très bonnes choses que peut réserver le jeu. En marge, on trouve malheureusement d'autres choses moins reluisantes qui reposent sur le concept du simulateur d'esclave qu'on envoie chercher tel ou tel objet ou autre. Peu originales et assez besogneuses, ces phases plombent quelque peu l'expérience. Dommage, mais on ne perdra pas de vue pour autant les autres quêtes plus stimulantes. Parmi ces dernières, celles misant sur l'infiltration sont de loin les meilleures.

Un autre aspect de votre personnalité vampirique n'est pas à négliger, il s'agit, paradoxalement, de votre humanité. Lorsque vous tuez un innocent en vous nourrissant parce que vous n'avez pas su stopper votre repas avant qu'il ne rende l'âme, ou si vous volez l'argent d'une oeuvre de charité, vous perdez un point d'humanité et vous vous rapprochez de la bête qui est en vous, on appelle ça la frénésie. Un état de folie bestiale dans lequel vous perdez le contrôle, ce qui vous amènera à commettre de grosses bourdes, et surtout à enfreindre les lois de la Mascarade.

C'est peut-être une évidence, mais de ces choix dépendra votre style de jeu. Par exemple, pour obtenir un renseignement, vous pourrez, si vous en êtes capable, pirater un ordinateur, ou bien user de sens affinés pour repérer un objet d'intérêt tel qu'une note griffonée. Autre solution, le dialogue. Un vampire à la Lestat saura user de son charme pour séduire et délier les langues. L'intimidation peut elle aussi se montrer efficace. Bref, beaucoup de variables et d'options qui offrent une rejouabibilité assez conséquente au titre. Surtout qu'il vous est possible d'influencer ostensiblement l'histoire et de débloquer 4 fins.

Dans le jeu, la Mascarade se traduit par un système de sanction, vous avez droit à 5 infractions avant de vous faire salement réprimander par vos pairs. Mais avant d'en arriver là, encore faut-il avoir créé son personnage. En premier lieu, pour cela, on choisira sa race en fonction du type de jeu que l'on souhaite pratiquer. Chaque race a ses spécialités, pro de la magie, de la force brute, adepte de la finesse ou de la furtivité. A chacun de voir. Seconde étape, la distribution des points d'expérience sur un tableau comprenant vos diverses aptitudes, attributs, capacités et disciplines. On peut s'y perdre un brin au début, mais on comprend vite comment l'ensemble s'articule afin de créer un personnage avec une grande liberté. De plus, la progression ne se fait pas par niveaux d'XP ou par "level up" mais par l'attribution de points dans la skill souhaitée. Le fonctionnement est assez proche de Deus Ex premier du nom (ou de Fallout), en plus complexe. Ainsi, on peut faire évoluer son vampire de la façon dont on le souhaite, en le spécialisant ou en composant un être polyvalent. Mais il va de soit que le choix de départ aura une incidence sur le coût de certaines aptitudes. Transformer une grosse brute de Brujah en as de l'infiltration sera ardu, alors que pour le Nosferatu, naturellement discret, on deviendra rapidement un petit Sam Fisher.

Avant toute chose, si on posait le décor ? Inspiré du célèbre jeu de rôle sur papier de White Wolf, The Masquerade : Bloodlines ne se déroule pas comme la plupart des RPG dans un univers héroïc fantasy ou futuriste mais de nos jours, dans ce que les développeurs voient comme le Far West moderne, la ville de Los Angeles. Dans l'univers développé à partir de White Wolf, les vampires sont loin d'être un mythe, de même que les autres créatures de la nuit d'ailleurs. Les suceurs de sang de tout poil appartenant à différents clans, vivent parmi nous depuis des siècles, sous la coupe de leur propre système de gouvernement, la Camarilla, garante du maintien de la Mascarade. Qu'est-ce que la Mascarade me direz-vous ? Un système de loi qui vise à masquer l'existence des Vampires en leur interdisant toute manifestation surnaturelle extravagante. On ne se nourrit pas en public, on n'utilise pas ses pouvoirs vampiriques devant n'importe qui, on se conforme aux lois humaines et on évite de tuer. Je vous passe les détails et les ramifications, mais en substance, on peut dire que la background de Bloodlines est d'une grande richesse avec ses factions dissidentes (les anarch') et sa secte du Sabbat.

Cette année n'aura pas été très remarquable pour les rôlistes PC avec une bien maigre récolte. Nombreux sont donc ceux qui plaçaient leurs espoirs dans le bébé de Troïka, Vampire : Bloodlines, jeu plein de promesses alléchantes qui ne pouvaient laisser insensible. Place aujourd'hui à l'épreuve du feu pour cette horde d'enfants de la nuit, condamnés à ne plus jamais bronzer.