Penumbra Requiem

Malgré sa durée de vie vraiment très faible et une fin qui laisse sur sa... faim, j'ai trouvé que ce jeu proposait des puzzles intéressants sans pour autant être innovants mais qui met quand même à profit l'excellent moteur physique du jeu. Les énigmes sont simples sans pour autant être simplissimes et ne devraient pas résister bien longtemps à ceux qui ont déjà survecu aux deux épisodes précédents. Un jeu à conseiller d'autant plus qu'il est proposé pour une somme modique qui vient je le rappelle compenser notamment la durée de vie qui ne devrait pas excéder les 5 heures de jeu.

si je met 10 c'est parce que j'ai adorer les autres opus qui m'ont fait plus flipper que n'importe quelle jeu d'horreur, mais le requiem est vraiment vide, et j'insiste, une vrai déception pour ma part, 3 ou 4H de jeu (qui ne sont pas franchement terrible), AUCUNE FRAYEUR, meme un enfant de petite section de maternelle n'aurait pas peur,

Malgré sa durée de vie assez courte, l'univers, l'ambiance, l'environnement est présent... Niveau bande son, je n'ai rien à dire, niveau graphisme non plus. L'histoire est assez incompréhensible dans ce dernier opus mais bon, Frictionnal Games ont peu de moyens, je leur pardonne volontiers.

Un bon jeu de casse-tête qui rappelle fortement Portal, aussi bien pour son gameplay que pour son ambiance. Fini le jeu d'épouvante et ses angoisses, mais place à un moteur physique assez impressionnant. La jouabilité est excellente et il faut parfois faire preuve d'une certaine dextérité pour venir à bout des énigmes. Le scénario est quant à lui plus déroutant que jamais... Une belle démonstration de la part de Frictional Games qui joue maintenant dans la cour des grands.

Bon, en tant que grand fan des deux premiers penumbra (surtout le deuxième), j'attendais cette suite avec impatience et...rien...Exit l'angoisse et le côté survival (c'est simple, il n'y a plus d'ennemi), exit le denouement du scénario de penumbra Black plague et overture (pourtant si ambitieu et intéressant), non, juste un puzzle game sans aucun intérêt. La fin de black plague m'avait impressionnée scénaristiquement et je désirais vraiment connaitre le fin mot de l'histoire...mais non...Une réelle déception.

Requiem ne s'inscrit pas dans la lignée d'Overture et de Black Plague. Nous ne sommes pas ici face à un Survival-Horror mais à un jeu de Plates-formes/Réflexion. On sent clairement que Frictionnal Games ont essayé de se faire les dents sur une autre forme de jeu, avec plus ou moins de succès. Cependant, ils ont mal calculé leur coup en inscrivant cette totale nouveauté dans ce qui aurait du être une suite de Survival-Horrors... Beaucoup de fans sont déçus et c'est compréhensible. Mais si on le prend à part, comme un jeu unique, une tentative des développeurs de s'essayer à autre chose. Comme jeu de réflexion, Penumbra : Requiem est très réussi, les énigmes sont corsées, peut être une ou deux fois pénibles, et les phases de plates-formes assez réussies. L'histoire se complexifie et il faut avouer qu'on se perd un peu dans tout ces évènements... On entre dans le registre de la folie, ce qui peut expliquer la difficulté à appréhender ces nouveaux rebondissements. Le gameplay et les graphismes restent eux, inchangés. La durée de vie est très courte par contre... En 3h13m42s j'ai bouclé le jeu. Effectivement, si l'on ne bute pas trop sur les énigmes, il n'y a aucune difficulté ! Une sympathique esquisse de jeu, qui fait bien passer le temps, mais qui ne vaut pas d'autres jeux de réflexions comme Portal ou Myst... Dommage.

Graphismes
12/20Le moteur de Penumbra reste fidèle à lui-même et remplit son office, sans éclat particulier. L'univers est crédible, cohérent et lisible malgré l'obscurité. Le moteur physique conserve sa solidité et nous le prouve tout au long d'un jeu qui au final, ne se sert plus que de lui.
Jouabilité
13/20Une bien étrange décision que de dévêtir Penumbra et de lui ôter sa capacité à susciter de l'angoisse. Presque toute la tension accumulée au fil des deux premiers épisodes s'envole au contact d'une structure classique à l'atmosphère massacrée. De Penumbra, ne reste plus que le moteur physique, utilisé en permanence afin de résoudre des énigmes globalement sympathiques, mais auxquelles il manque une petite étincelle de génie.
Durée de vie
9/20Requiem nous a semblé un tantinet plus court que son prédécesseur. L'aventure ne prendra donc guère plus de 6 ou 7 heures pour livrer tous ses secrets. On doute également que les joueurs parvenus à la fin de Black Plague éprouvent beaucoup de difficultés à venir à bout des énigmes proposées dans ce chapitre.
Bande son
14/20Sans monstres, la bande-son se retrouve un petit peu plus en retrait que d'habitude puisqu'elle ne sert plus vraiment à entretenir la tension et le sentiment d'oppression chez le joueur. Les bruitages et les musiques restent néanmoins de très bonne facture, ils ont simplement perdus leur plus grande raison d'être.
Scénario
11/20La faiblesse scénaristique qui représentait l'un des grands écueils du premier opus fait son grand retour, en pire. Le titre en deviendrait presque incohérent. Mais plus que la direction que prend finalement l'histoire, on regrette l'abandon presque total de cette généreuse volonté de faire peur. En dehors de quelques rares séquences fortes, Requiem sombre dans la plus navrante des platitudes.
Note Générale
12/20Difficile de cacher notre déception vis-à-vis de cette conclusion à notre généreuse trilogie de l'ombre. Dépossédé de son atmosphère oppressante, Penumbra ne fait plus figure que de sympathique casse-tête. Les fans auront néanmoins plaisir à résoudre ses énigmes et à accompagner Philippe au bout de son voyage.

Requiem, pourtant, parvient occasionnellement à surprendre en nous confrontant par exemple à des bouteilles de ketchup explosives... De la sauce tomate intersidérale qu'il s'agira bien évidemment d'utiliser intelligemment pour déclencher des mécanismes et avancer encore. Mais quoi qu'il en soit, le soft n'a clairement pas l'aura de ses deux grands frères et risque donc de constituer une déception pour ceux qui s'attendaient à un finish de grande classe. Peut-être lassés de leur univers, à court d'idées ou de volonté, les développeurs de Frictional Games n'auront donc pas réussi à maintenir l'excellent niveau de qualité auquel ils nous avaient habitué. Reste un titre globalement agréable, même si la conclusion risque de laisser beaucoup de joueurs de marbre, voire déçus. Mais à 10 euros, on saura se montrer bienveillant. Et on remerciera tout de même Frictional Games de nous avoir permis de vivre une fantastique expérience, le temps de deux épisodes...

Dans cette dernière ligne droite, le joueur ne se bat donc plus pour sa survie. Il se contente tout simplement de trouver un moyen d'accéder au niveau suivant. Il n'a plus recours à son inventaire et se reposera uniquement sur une froide logique, absolument nécessaire pour venir à bout des nombreux puzzles qui jonchent sa route. Des puzzles, des puzzles et des puzzles. Voilà en gros ce à quoi se résume Penumbra Requiem. Heureusement, ceux-ci se révèlent toujours agréables à résoudre, même si maintenant, le jeu tend un petit à tourner en rond. Car le fan, après avoir traversé autant d'épreuves aux côtés de Philippe, ne sera pas franchement enthousiasmé par la perspective de devoir encore se créer un pont de fortune avec des caisses flottantes. Au fond, la plupart des énigmes ne résisteront pas très longtemps à l'expert que vous êtes sans doute devenu, mais elles auront au moins le mérite de ne plus générer autant de frustration que par le passé.

Alors que les deux premiers épisodes nous permettaient effectivement de suivre la fastidieuse progression du héros à travers le complexe scientifique, alors qu'ils nous incitaient toujours à pousser en avant pour découvrir la vérité, la structure de ce nouvel opus relève davantage d'une simple succession de niveaux à énigmes sans liens apparents. Requiem en évoquerait presque Portal et sa multitude de puzzles, mais même ce dernier fait preuve de plus de cohérence que cet ultime chapitre. Dans Requiem, on découvre même une voix féminine qui, par l'intermédiaire de hauts parleurs crachotants et de quelques magnétophones abandonnés, s'adresse régulièrement à vous comme l'aurait fait GlaDOS, l'IA du jeu de Valve. En privilégiant cette approche, en excluant définitivement tout combat et même tout ennemi, Frictional Games piétine tout simplement l'une des plus grandes forces de Penumbra : son atmosphère. Sans enjeu autre que la découverte de deux clés nécessaires à l'activation d'un portail d'accès vers le niveau suivant, les développeurs ont tout simplement dépossédé leur beau bébé de toute tension narrative et donc d'une grande partie de son attrait. Dans Requiem, la peur n'existe plus et en dehors de quelques séquences aquatiques où l'air viendra à manquer si on ne se précipite pas. On ne ressentira plus ce délicieux sentiment d'urgence et d'oppression qu'entretenaient habilement les deux premiers volets.

L'ultime volet de la trilogie Penumbra est désormais à la portée de tous. Si vous avez frissonné aux côtés de Philippe, si vous aussi, vous avez malmené vos neurones dans les couloirs glacés du sinistre complexe souterrain, alors vous brûlez sans doute d'impatience de connaître le fin mot de l'histoire. Le point de non retour a depuis longtemps été franchi et il ne nous reste plus qu'à plonger encore plus profondément dans les ténèbres pour finalement constater que Penumbra y perd malheureusement son souffle.


Avant de débuter notre dernier voyage, il convient tout de même de s'attarder sur un certain nombre d'éléments. Tout d'abord, sachez que Penumbra : Requiem, à l'inverse des deux premiers épisodes, n'est pas un stand-alone. Il s'agit bel et bien d'une extension et nécessite que l'opus Black Plague soit installé sur votre disque dur pour fonctionner. On ne s'étonnera donc pas de ne pas trouver de tutorial décrivant en détail le fonctionnement du jeu. Amis de l'obscurité, vous savez évidemment comment le titre se manipule et il ne sera pas question de revenir ici sur la gestion de la physique, la vue à la première personne et tous ces éléments qui vous sont maintenant acquis. Sûrs de nos connaissances, confiants même, nous voilà fin prêts à attaquer les choses sérieuses. Requiem, en tant que dernier chapitre de la trilogie, reprend évidemment l'histoire de Philippe exactement là où Black Plague l'avait laissée. Mais en lieu et place d'une aventure oppressante, à la limite du cauchemar, Frictional Games a manifestement opté pour quelque chose de beaucoup plus conventionnel.

Un couloir obscur, tr?s obscur, un de plus, un grondement sourd et lointain comme si un morceau de cette fichu mine ?tait entrain de s?effondrer au ralenti et des d?bris vari?s un peu partout. Le cadre idyllique, manquerait plus que les fant?mes.
J?avance lentement, guid? par la faible luminosit? du stick ?lectrique vert, qui ne repousse les t?n?bres environnantes que de deux m?tres ? peine. Devant moi un embranchement et une grosse caisse en bois. Je m?approche.
Puis soudain un hululement retentit, fort, terrifiant et? proche? un loup ? un chien ? dans une mine glaciale du Groenland ? Peu importe, je range le stick et m?accroupi derri?re la caisse, ? moins que se ne soit mes jambes qui ma l?che. A t?tons je sorts mon marteau, ma pr?cieuse arme !
Des bruits de pas, un frottement, un souffle rauque, un grondement, merde y?a vraiment une b?te de l?autre cot? de cette foutu caisse !! ha ? ouf sa s??loigne, pfff quel connerie pourquoi j?ai temps voulu venir moi ? Et puis j?aurais du prendre l?embranchement de gauche, toujours prendre ? gauche?
J?avance toujours, couloir obscur, ombres rampante et univers glauque, une odeur de moisi aussi.
Soudain, des yeux qui brille, blanc dans le halo verd?tre de se foutu stick faiblard qui ?claire ? quelque pas, mais petit et pr?s du sol, ouf, un rat sans doute. Je sorts ma lampe de poche et le braque sur les yeux pour me rassurer d?finitivement. Une t?te ?norme, putr?fi?e et difforme, une gueule pleine de crocs qui gronde ? et de petits yeux blanc et mort. Un chien, un chien monstrueux et qui se redressent maintenant, et qui ? et qui ? Hhhaaaaa !!!!


Vous l?aurez comprit Penumbra : Ouverture, sorti en 2007, est un jeu qui fait peeeeur ! Un vrai truc qui fait flipper sa race de sa m?re !
Penumbra est en fait un survival horror/aventure ? la premi?re personne, comme un fps sans les flingues. D?velopp? par des ?tudiants Su?dois boutonneux en mal de frayeur, Penumbra est le titre ? jouer absolument de nuit, avec un orage etc. ?
Pour r?sumer vous ?tes un jeune prof d?universit? qui re?oit une lettre de son p?re, disparut depuis fort longtemps, peu apr?s l?enterrement de sa m?re. Dans sa lettre le paternel vous demande de d?truire des notes dans un coffre de banque sans les lires, ce que bien sur, curiosit? oblige, le stupide perso ne ferra pas. Les dites notes parlant d?un centre install? dans une ancienne mine du Groenland, le perso d?cide de s?y rendre pour d?couvrir le pourquoi du comment du parce que .
Le jeu d?bute donc sur le bateau qui vous emm?ne ? destination, dans les ?tendus gel?e et blanche du grand nord. Apr?s un rapide passage dans la neige, o? d?j? votre vie sera mise en p?ril par le froid, vous voila dans la fameuse mine avec, bien sur, l??chelle qui s?effondre sous votre poids, vous emp?chant de ressortir .
Commence alors une qu?te d?information, qui se transformera vite en jeux du chat et de la souris dans l?immense et surtout tr?s obscur complexe souterrains, avec des?heu? cr?atures .
Comme le laisse d?j? penser le titre, le jeu est sombre, tr?s sombre, alternant entre la p?nombre et le noir quasi complet, les deux seul sources de lumi?re portable seront le fameux stick lumineux vert ? la dur?e de vie infinie, avec son tr?s mince halo qui ? en plus tendance ? vous rendre aveugle ? tout ce qui au-del? de son champs d?action, ou la lampe torche dont il faut recharger tr?s r?guli?rement les batteries, ha et aussi les fus?es ?clairante rouge?. g?nial non ?!
La progression se fait gr?ce ? la r?solution de multiples ?nigmes allant du simple au casse t?te chinois, avec aussi des passages Mac Gyver , les ? cr?atures ? n??tant l? que pour vous compliquer la tache et rajouter ? l?ambiance glauque.
Il est g?n?ralement possible et m?me recommand? de les ?viter en se faufilant, en se cachant ? bas dans l?ombre justement, car ici on est sur leur territoire et que l?on n?a pas de fusil impulsion/lance grenade pour les remettre ? leur place ces foutus b?tes. Il est bien sur possible de les affronter mais les armes se r?sument ?? une pioche, un marteau et des objets que l?on peut lancer , de la dynamite aussi mais rare et pr?cieuse pour certaines ?nigme, tout autant que l?essence ? briquet.
En parlant d?objet ? lancer on arrive dans l?un des autres points fort de Penumbra, son moteur physique, qui permet de d?placer/manipuler/bouger presque tous dans n?importe quelle position de fa?on assez r?aliste. Ainsi manipuler un matelas par le centre verra celui-ci se plier des deux extr?mit?s, pour atteindre une grille de ventilation il faudra se servir de caisses m?talliques comme de pieds de table pour pouvoir poser dessus une planche en bois, en sachant que faire du bruit pourrait attirer de la compagnie ind?sirable.
Le moteur physique fait donc partie int?grante du gameplay et des ?nigmes.
Pour en revenir aux cr?atures celle-ci ne son ni tr?s maline ni tr?s attentive ? votre pr?sence tant que vous ne faite pas de bruit, de la viande dispos?e au bonnes endroit pourra les attirer lib?rant ainsi le passage, mais elles sont en revanche g?n?ralement tr?s rapide et surtout tr?s forte, pouvant ouvrir les portes ou les enfoncer dans la plupart des cas.
Fixer trop longtemps l?une d?elle peut aussi faire paniquer votre perso m?me s?il n?est pas encore rep?r?.
Les endroits trop ?clair? se r?v?leront d?ailleurs finalement plus dangereux que les tranquilles couloirs obscurs des galeries sans fin .
L?histoire se r?v?lera lentement, au gr?s de nombreuses petites notes grappill?es sa et l?, le plus souvent assez obscur et ?crite par les anciens employ?s du lieu qui sont presque tous disparus et qui participeront aussi ? l?ambiance.
Enfin il faut prendre garde ? la sant? de son personnage qui courent moins vite en ?tant bless? et dont le sang peut attirer? des choses | ? mais bon d?un autre cot? il est rare de se tenir quitte ? une seule morsure face ? un ?norme chien zombie ou une meute d?araign?es ou face ? pire encore .
Les graphismes sont tr?s variables d?un endroit ? l?autre du jeu, allant facilement du vraiment m?diocre au tr?s bon, la gestion de la lumi?re et des ombres et bien sur de qualit? et surtout, le son est exceptionnel, les music et bruitages d?ambiance ?tant capables ? eux seul de vous faire dresser les poils des pieds ? la t?te ou de renvoyer ? la niche un film dit d?horreur .
En conclusion je dirais laissez vous tenter par une exp?rience diff?rente avec un jeux hors norme qui saura r?veiller les plus blas?s et int?resser les plus placides par son sc?nario ?trange, travaill? et son ambiance extraordinaire. Une ambiance angoissante que l?on ne peut absolument pas retranscrire et qu?il faut avoir test? pour comprendre ? quel point on est loin des petites peurs virtuelles classiques. A jouer dans le noir bien sur .
Le jeu comporte aussi deux suites. Requiem et Black Plague.